Lettre de Rose-Marie PORLIER

Chères Corbeil-Essonnoises, Chers Corbeil-Essonnois,

Je souhaitais vous fairepart de quelques réflexions que m’inspirent les raisons pour lesquelles vous êtesappelés à voter, à la lumière de l’histoire de Corbeil-Essonnes et lesbienfaiteurs les plus modestes de ses habitants.

Une décision inique duConseil d’Etat est venue interrompre le travail de la municipalité conduite parSerge Dassault, au motif qu’il est soupçonné d’avoir « acheté » desvoix lors des élections municipales de mars 2008. Nous savons tous aujourd’hui,et la plus haute juridiction l’a reconnue, que les témoignages produits étaientdes faux. Serge Dassault n’a fait, depuis 1995, que mettre ses moyens à ladisposition des plus démunis, lors de circonstances le plus souvent familialesou professionnelles qui les frappaient douloureusement.

Comment peut-on reprocher àSerge Dassault des gestes de solidarité, d’humanité, que nombre de nosconcitoyens souvent aussi aisés, ne savent faire.

Pourtant les exemples sontnombreux dans la riche histoire de Corbeil-Essonnes, que nul ne songerait àcritiquer.

Peut-on reprocher àJacques Bourgoin, fils de boulanger de Corbeil, ayant servi comme soldat sousHenri IV, puis Louis XIII et Louis XIV, gravissant un à un les échelons de lahiérarchie militaire, revenu vivre à Corbeil, d’avoir légué à sa mort en 1661,sa maison et son jardin, quai Saint-Laurent – aujourd’hui quai Bourgoin – ainsique 1500 livres de rente pour la fondation d’un collège avec l’obligation d’enseignergratuitement aux enfants de la ville et de ses faubourgs.

A-t-on reproché à Louis-SimonCrété et ses fils, après avoir créé en 1829 l’imprimerie devenue en 100 ans laplus importante de France, d’avoir fondé dès 1880 pour ses ouvriers – et detelles pensées n’étaient pas fréquentes dans le monde industriel d’alors – unecaisse de secours en cas de maladie, puis dans les années suivantes une caissede dépôts et une caisse de retraite, et d’avoir versé des subsides en faveurdes plus démunis de ses ouvriers. Cela n’a pas empêché Jules Crété d’être mairede Corbeil en 1878.

A-t-on reproché à AiméStanislas Darblay, à son fils Paul et à son gendre Alphonse Bérenger, aprèsavoir racheté en 1867 les papeteries d’Essonnes, alors en grande difficulté, d’avoiroffert à la municipalité les moyens de subvenir chaque fois que nécessaire auxpremiers secours sous forme de travaux les plus urgents et d’avoir financé pourses ouvriers de multiples actions philanthropiques (logements, secours, écolesde garçons et de filles, asile, maison de retraite,…). Cela n’a pas empêchéPaul Darblay d’être maire de Corbeil de 1859 à 1878.

A-t-on reproché aux frèresAntoine et William Galignani, propriétaires et directeurs du journal « leGalignani Messenger » et libraires-éditeurs de talent, installés à Etiolles,dont William était devenu maire, où ils avaient, ensemble, fait restaurer lamairie, l’église, les écoles, de s’intéresser à Corbeil. Ils se sont associés, àl’initiative du sous-préfet Monsieur Lallemand de Cullion, pour la création,avec d’autres personnalités (MM Magnian maire, Salvandy, Darblay, Jozon, Crété,…), de la première caisse d’épargne et de prévoyance de Corbeil.

Plus tard, ils s’offrirentà subvenir, pour la plus grande part de la dépense, à la réalisation de l’hôpital-hospice,en remplacement de l’établissement existant en total délabrement, grâce à l’achatpersonnel du terrain pour 500 000 francs et a participer largement à l’édificationde l’école de filles.

A-t-on reproché aux épouxLouis Féray, exploitant la filature d’Essonne et la tissanderie de Chantemerle,et leurs descendants, d’avoir été des bienfaiteurs connus des deux villes deCorbeil et Essonnes et de leurs habitants. Cela n’a pas empêché Ernest Feray d’êtremaire de Corbeil en 1848, 1850, 1878.

Et que dire de tous lesindustriels ou propriétaires tels que les Champlouis, Launey, Remoiville, député-maire,Widmer, Dalimier, Oberkampf, Dr Vignes, Audiffred, qui participèrentpersonnellement à d’importants travaux dans la ville pour la réalisation d’écoles,de crèches, de voies, de plantations d’arbres,…

Qui aurait songé à le leurreprocher. Leurs noms figurent sur les plaques de nos rues, boulevards, places,bâtiments et le monument en l’honneur des frères Galignani orne, fort opportunément,le parvis de l’Hôtel de Ville.

Je prétends que SergeDassault, depuis son arrivée à Corbeil en 1977 et surtout depuis son électioncomme maire en 1995, s’est montré leur digne successeur et un bienfaiteur de laville et de ses habitants, sans aucune contrepartie, si ce n’est l’estime et l’affectionque nous sommes nombreux à lui porter.

Peut-on lui reprocher ensa qualité « d’élu-maire » tout d’abord et tour à tour « ConseillerRégional », « Conseiller Général », « Sénateur », d’avoirtransformé la ville de Corbeil-Essonnes en une cité digne de ses originesanciennes, remontant à l’an 50 avant J-C, et retrouver ses richesses, ses attraits,sa réputation depuis les siècles d’Abélard à Jean de la Barre, comme dePhilippe Widmer à Félicien Rops.

Peut-on lui reprocher larestauration du patrimoine urbain et l’amélioration du cadre de vie par la réhabilitationdes rues St-Spire, de Paris, Notre-Dame, des places Léon Cassé et Galignani, lareconstruction du front de Seine, le fleurissement de la ville, lamodernisation de l’Hôtel de ville et le regroupement des services aux habitantsdans le centre administratif, et j’en passe.

Peut-on lui reprocher, enfavorisant des opérations d’urbanisme que d’aucuns lui contestent aujourd’hui,d’avoir rendu à Corbeil-Essonnes un attrait certain qui lui attire de nouveauxhabitants et le retour de concitoyens attirés par son image rénovée. Et je neparle pas de l’impact de ces constructions sur l’emploi dans la ville.

Peut-on lui reprocher sesactions dynamiques en faveur des plus jeunes, dans les  crèches, les écoles, des plus âgés autravers de services et d’actions toujours plus nombreuses et rassurantes.

Peut-on lui reprocher d’avoirvoulu une ville pleine d’énergie sportive, culturelle, de loisirs.

Peut-on lui reprocher de s’êtrebattu, y compris contre son camp politique, pour la réalisation du nouvel hôpitaldont la construction proprement dite est en voie d’achèvement et qui sera début2011, une fois les équipements intérieurs terminés, le plus important ensemblehospitalier nouveau d’Ile-de-France.

Peut-on lui reprocher d’êtresans relâche intervenu auprès de différents ministres pour obtenir les créditsles plus efficients, pour la transformation de nos quartiers. Faut-il rappelerque Corbeil-Essonnes est la seule commune de France à bénéficier de laparticipation financière de l’ANRU pour simultanément les 3 quartiers desTarterêts, de la Nacelle, de Montconseil. La construction ou reconstruction decinq écoles, ainsi engagée, est sans doute la plus importante jamais entreprisedans notre ville.

Et j’oublie, j’en suis sûre,de multiples actions en matière d’emploi, de sécurité, d’aide aux associations,d’activités pour tous.

Enfin, peut-on luireprocher sans motivation de jalousie, de partialité, de basses viséespolitiques et personnelles, d’avoir mis ses propres moyens financiers au servicedes plus nécessiteux de nos concitoyens avec, comme il est de bon goût, la discrétiondue aux bénéficiaires de son aide.

Mais les pensées les plusviles de ses détracteurs n’ont pas abouti totalement à l’effet escompté. Non,Serge Dassault n’est pas fini. Si lui-même et son équipe ont été bassementsalis, leur victoire de mars 2008 confisquée, et pire sa propre inéligibilitéprononcée, Serge Dassault n’a pas quitté la ville et abandonné ses habitants.Il reste auprès de nous tous, pour le plus grand bien de notre cité.

Peut-on lui reprocher,enfin, d’avoir pressenti pour lui succéder à la tête de la municipalitéJean-Pierre Bechter, un homme comme lui intelligent, intègre, à l’expérienceadministrative, élective et professionnelle exemplaire, sans oublier son actionremarquable en faveur des handicapés.

Oui, électrices, électeursde Corbeil-Essonnes, vous manifesterez lors du scrutin du 27 septembre et s’ille faut du 4 octobre, votre désapprobation et votre indignation concernant lesbasses manœuvres qui le motivent, en votant massivement pour l’équipe présentéepar Jean-Pierre Bechter avec le soutien de Serge Dassault.

Ainsi, nos détracteurs,nos adversaires devront se rendre à l’évidence : au lieu d’un maire acharnéconstructeur et bienfaiteur de la ville et de ses habitants, qu’ils ont voulunous enlever, nous en aurons deux !

                                                               Rose-MariePORLIER

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